Les Échos de Katerina et la danse de la mort
Spectacle sans entracte de 45 minutes
Lien de la performance en caméra fixe
Qu’est-ce qui mène à la radicalisation? Un dialogue entre deux créations où mouvement et texte servent de langage. Folie, peur, souffrance, gestes radicaux s’entrechoquent pour amener un assouvissement, exiger des réponses, trouver un sens, mettre en doute. Individualisme ou collectivisme, que choisir ? Placé dans un univers Beckettien, le public est amené à se remettre en question.
Ce spectacle se veut un dialogue entre deux créations permettant le déploiement de l’une et l’autre.
Crédits photos: call me B. photography
Première partie: Les Échos de Katerina. Durée: 20 minutes
Des études récentes démontrent qu'il faut environ 7 fois pour qu’une femme réussisse à quitter un foyer violent.
Les échos de Katerina, en première partie, propose une suite d’événements qui aurait pu mener à la radicalisation du personnage de la Clocharde de la pièce La danse de la mort.
Cette première partie utilise le théâtre du mouvement pour traiter de la folie, du trauma et de la difficulté à faire des choix.
Crédits photos: call me B. photography
Deuxième partie: La danse de la mort. Durée: 25 minutes
À noter: La pièce a été écrite en référence au renversement de pouvoir en Iran en 1979.Le texte original met en scène deux personnages masculins, le clochard et le voyageur. Le dialogue de la pièce a été ajusté pour une mise en scène faite pour deux actrices féminines. Ce choix artistique a été fait en signe de solidarité face aux événements de 2022 en Iran, lorsque Mahsa Amini, 22 ans, est morte suite aux brutalités qu’elle a subi pour avoir défier le code vestimentaire. Ce choix permet de façon symbolique la réappropriation du pouvoir et de la place des femmes dans la société.
Dans une atmosphère beckettienne, deux personnages diamétralement opposés sont mis en scène.
La Voyageuse, individualiste, cherchant des moyens pour sauver sa peau dans un environnement hostile. La Clocharde tourmentée par des démons intérieurs et convaincue que le salut du monde réside dans la révolution et le soulèvement contre les forces oppressives.
Le public est mis face à un duel existentiel où l’individualisme et le collectivisme sont débattus.
La pièce se veut une exploration de la nature humaine, de la quête de sens. À travers les interactions tortueuses entre la Voyageur et la Clocharde, la pièce interroge les limites de la réalité et de la perception, nous questionnant sur nos propres positions.
Ceci est une première collaboration entre Amrumi et l'auteur iranien Mehdi Hamzavi Mehr.
Cette œuvre a été choisie pour sa grande finesse et l'intelligence du texte.
Mehdi traite de l'universel chez l'humain. Il invite le public à redéfinir ce qui est réel de ce qui ne l’est pas et offre au public la possibilité de projeter sa propre interprétation sur les dialogues de ses personnages.
The echoes of Katerina and the dance of the death
A show of 45 minutes without intermission
Video link of the show in fixed camera
What leads to radicalization?
A dialogue between two creations where movement and text serve as language. Madness, fear, suffering, and radical gestures collide to bring about fulfillment, demand answers, seek meaning, and question everything. Individualism or collectivism—what to choose?
Placed in a Beckettian universe, the audience is led to question themselves.
This performance aims to be a dialogue between two creations, allowing for the unfolding of each.
Crédits photos: call me B. photography
Part One: The Echoes of Katerina
Duration: 20 minutes
Recent studies show that it takes about seven attempts for a woman to succeed in leaving an abusive home.
The Echoes of Katerina, in the first part, presents a series of events that could have led to the radicalization of the character The Beggar Woman from the play The Dance of Death.
This first part uses movement theater to address madness, trauma, and the difficulty of making choices.
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Crédits photos: call me B. photography
Part Two: The Dance of Death
Duration: 25 minutes
Note: The play was written in reference to the power shift in Iran in 1979. The original text features two male characters: the beggar and the traveler. The dialogue of the play has been adjusted for a staging with two female actresses. This artistic choice was made as a sign of solidarity with the events of 2022 in Iran, when 22-year-old Mahsa Amini died due to brutality suffered for defying the dress code. This choice symbolically allows for the reclamation of power and the place of women in society.
In a Beckettian atmosphere, two diametrically opposed characters are brought to the stage.
The Traveler, an individualist, seeking ways to save herself in a hostile environment. The Beggar Woman, tormented by inner demons and convinced that the salvation of the world lies in revolution and uprising against oppressive forces.
The audience is faced with an existential duel where individualism and collectivism are debated.
The play aims to explore human nature and the search for meaning. Through the twisted interactions between the Traveler and the Beggar Woman, the play questions the limits of reality and perception, prompting us to reflect on our own positions.
This is the first collaboration between Amrumi and the Iranian author Mehdi Hamzavi Mehr.
This work was chosen for its depth and the intelligence of the text.
Mehdi addresses the universal aspects of humanity. He invites the audience to redefine what is real and what is not, offering them the opportunity to project their own interpretation onto the dialogues of his characters.